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Le Figaro
2 hours ago
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DERYA : depuis 1998, une adresse méditerranéenne incontournable pour une cuisine authentique et généreuse
Derya, pépite du 10e arrondissement, sublime à petits prix les saveurs turques et méditerranéennes. Emmené par Eyyup Ulas, maître exigeant, le restaurant séduit par sa générosité, sa fraîcheur et son souci constant de l'excellence. Depuis 1998, le Restaurant Derya s'impose comme une adresse incontournable pour les amoureux de cuisine méditerranéenne, au carrefour des traditions turques, kurdes, libanaises, grecques et arméniennes. Situé dans le 10ème arrondissement de Paris, ce lieu chaleureux et familial séduit une clientèle fidèle, parmi laquelle de nombreux artistes, sportifs et fins gastronomes. Une cuisine méditerranéenne de caractère Chez Derya, chaque plat est un hommage à la tradition. La maison propose une cuisine 100% faite maison, élaborée à partir de produits frais sélectionnés avec soin et livrés plusieurs fois par semaine. Les viandes sont grillées au feu de bois, comme l'exige la véritable tradition du «kebab», et les saveurs sont équilibrées, généreuses, et toujours respectueuses des recettes ancestrales. Parmi les incontournables, les börek croustillants, les dolma fondants, les mezze chauds et froids, sans oublier le mythique Plateau Derya, une composition à partager mêlant agneau, bœuf et volaille. Les amateurs de douceurs succomberont au baklava maison, feuilleté avec finesse et parfumé à souhait. La carte propose également quelques classiques de brasserie française –avocat-crevettes, salade César, tartare de bœuf– pour satisfaire toutes les envies dans une ambiance conviviale. L'ambiance chaleureuse du Derya, en plein cœur de la soirée. Derya Le savoir-faire d'un passionné : Eyyup Ulas À la tête de cette maison emblématique, Eyyup Ulas, fondateur exigeant et héritier d'un savoir-faire familial. Fort d'une solide expérience dans des établissements étoilés, il veille à chaque détail des viandes hachées à la commande aux plateaux conçus sur mesure à Istanbul. «En Turquie, on juge un restaurant à la qualité extrême de sa viande hachée, notamment d'agneau. Nous la hachons en fonction des besoins», explique Eyyup Ulas, soulignant l'importance d'un produit noble travaillé avec rigueur. Son exigence se reflète dans ses choix de fournisseurs –dont certains travaillent avec Derya depuis la création du restaurant– et dans le respect constant des recettes traditionnelles. Pour lui, la transmission passe aussi par la valorisation de ses équipes à qui il offre une reconnaissance méritée. Brochettes grillées au feu de bois, servies avec boulgour et crudités fraîches. Derya Une expérience généreuse, à toute heure Le service continu 7j/7 de 11h30 à 23h30 fait de Derya une escale idéale avant ou après un spectacle. Le restaurant accueille régulièrement des personnalités du monde artistique et culturel. Le menu du midi à 20€, proposé en semaine, est une belle opportunité de découvrir cette cuisine d'exception à prix doux. Chez Derya, générosité, précision et hospitalité sont les maîtres-mots. Une adresse de confiance, où l'excellence ne se revendique pas… elle se goûte ! Infos : 16, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris Tél.: 01-47-70-87-84 Mail: restaurant24faubourg@ et contact@
Le Figaro
19-07-2025
- Science
- Le Figaro
«Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades
Recroquevillé sur sa chaise, Dinesh* grimace. Résolument mutique, le visage figé par un rictus de douleur, le petit homme enserre d'une main sa tête sur laquelle ses doigts martèlent à intervalle régulier. Une toux étouffée rompt le silence engourdi de la salle d'attente : au bruit, Dinesh se crispe. Sa jambe tressaille, il souffle fort, agrippe le bras de la jeune fille assise à ses côtés qui se lève et accoste — en chuchotant — la secrétaire médicale. «Madame, excusez-moi, mais mon père, là, il n'est vraiment pas bien, il me dit de vous dire que son mal de tête empire, je pense qu'il faut faire quelque chose...», avise-t-elle en pointant du doigt le quinquagénaire, qui ne parle certes pas français mais s'évertue à mimer d'une main tremblante un couteau qui se plante dans son œil. Ils sont plusieurs, l'air aussi vaincu que Dinesh, à patienter ce matin dans la salle d'attente du centre d'urgence des céphalées, au troisième étage de l'hôpital Lariboisière AP-HP, dans le 10e arrondissement de Paris. Sur quelques dizaines de mètres carrés tamisés d'éclairage vert, s'étend ici le seul centre de France spécialisé dans le traitement des maux de tête. Peu connu des médecins généralistes et des malades eux-mêmes, ce petit centre accueille chaque jour quelque 35 malades en crise, pour lesquels il constitue un formidable espoir d'obtenir, enfin, un diagnostic. «Céphalée suicidaire»
